« France : publication du rapport sur la radicalisation djihadiste des jeunes » : différence entre les versions

[version non vérifiée][version non vérifiée]
Contenu supprimé Contenu ajouté
Amélioration de l'introduction
Précision de la sociologie des personnes concernées
Ligne 6 :
Ce rapport titré «Génération radicale» et daté de juin 2015 a été transmis au premier ministre. Il commence par une référence au [[w:Le Petit Prince|Petit Prince]] «C'est une folie de haïr toutes les roses parce qu'une épine vous a piqué, (...)».
 
{{citation3|Une grande partie de la jeunesse se détourne de notre modèle de société.|Malek Boutih|rapporteur}}
Alors que deux tiers des personnes concernées par la radicalisation djihadistes sont âgées de moins de 25 ans, le rapport met en lumière le contexte dans lequel vie la jeunesse, et rappelle par exemple la profusion des croyances irrationnelles diffusées sur internet, croyances vont jusqu'à désarçonner les adultes.
 
Il cherche les raisons qui poussent à la radicalisation djihadiste.
Alors que, selon le rapport, deux tiers des personnes concernées par la radicalisation djihadistes sont âgées de moins de 25 ans, le rapport met en lumière le contexte dans lequel vie la jeunesse, et rappelle par exemple la profusion des croyances irrationnelles diffusées sur internet, croyances vont jusqu'à désarçonner les adultes. Après avoir cité la théorie du complot, Soral et Dieudonné, et rappellé l'existence d'un contexte de « radicalité antisystème », il cherche les raisons qui poussent à la radicalisation djihadiste, une radicalisaiton qui selon le rapport concerne pour 40% les femmes et pour 55% des convertis.
 
{{citation3|Si les premières vagues de djihadistes comportaient essentiellement des individus fragilisés, plus faciles à recruter, désormais les recruteurs ciblent des proies au profil plus stable et moins détectable et on peut penser que ce phénomène va s'amplifie|Malek Boutih|rapporteur}}
 
La radicalisation djihadistes a produit des effets visibles dès l'année 2013. Delon le rapport 80% des signalements concernent des CSP moyennes et supérieures.
 
Le rapport laisse entendre que les défauts du système actuel sont plus en cause que l'idéologie djihadiste.
 
{{citation3|Le succès des recruteurs djihadistes auprès des jeunes repose sur l'adhésion à un projet politique entrant en résonance avec leurs préoccupations internationales et leur rejet de la société démocratique occidentale, plus qu'à une doctrine religieuse fondamentaliste|Malek Boutih|rapporteur}}
 
{{citation3|Une grande partie de la jeunesse se détourne de notre modèle de société.|Malek Boutih|rapporteur}}
 
{{citation3|La société est vécue comme totalement verrouillée, ce qui génère une grande frustration|Malek Boutih|rapporteur}}
Ligne 19 ⟶ 22 :
{{citation3|Le corpus de valeurs et l'ordre social très peu contraignant de nos sociétés démocratiques occidentales ne fournissent pas un cadre suffisamment englobant et sécurisant pour s'y ancrer et s'y attacher (…). La notion de République est inintelligible, comme diluée dans le libéralisme et la modernité, et le sentiment d'appartenance à une communauté nationale est très affaibli. Or une partie de la jeunesse refuse ces valeurs trop “molles” et cherche à se distinguer.|Malek Boutih|rapporteur}}
 
{{citation3|Si les premières vagues de djihadistes comportaient essentiellement des individus fragilisés, plus faciles à recruter, désormais les recruteurs ciblent des proies au profil plus stable et moins détectable et on peut penser que ce phénomène va s'amplifie|Malek Boutih|rapporteur}}
 
== Sources ==