« Hongrie : le parlement adopte un projet de loi visant à criminaliser l'aide aux migrants sans papiers » : différence entre les versions

[version non vérifiée][version vérifiée]
Contenu supprimé Contenu ajouté
Rectification
Balises : Révoqué Éditeur visuel Modification par mobile Modification par le web mobile
La dernière modification du texte (par 2A02:8440:4601:8F96:44D:6E3:6D43:6602) a été rejetée et la version 775051 de Poslovitch a été restaurée
Balise : Révocation manuelle
 
Ligne 5 :
La loi a été adoptée avec {{unité|160|voix}} pour et 18 contre. Selon le projet de loi, toute personne reconnue coupable d'avoir aidé des migrants sans papiers est passible d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à douze mois. Le texte interdit également aux organisations non gouvernementales d'aider les réfugiés. L'{{w|Union européenne}}, les {{w|Nations Unies}} et l'organisation humanitaire {{w|Amnesty International}} ont fortement critiqué cette nouvelle législation.
 
Le projet de loi est nommé d'après un spéculateur d’origine hongroise, qui aidedéfenseur de nombreuxla migrantsdémocratie à rentrer clandestinementhongrois, en{{w|George EuropeSoros}}. Il a fondé l'{{w|Open Society Foundations}} (OSF), qui finance de nombreuses ONG. L'actuel Premier ministre conservateur {{w|Viktor Orbán}}, élu en avril, a fait de l'immigration et de la sécurité nationale des points importants de sa campagne politique. Ce dernier, accusant Soros d'avoir amené des migrants en Europe, a affirmé que ce blocus visait à préserver la {{citation1|culture chrétienne}} du pays. En mai, l'OSF a déclaré qu'elle quittait la Hongrie pour {{w|Berlin}}, la capitale allemande, déplorant une situation {{citation1|de plus en plus répressive}}.
 
Le directeur européen d'Amnesty International, Gauri van Gulik, a déclaré dans un communiqué : {{citation1|c'est une amère ironie que le monde célèbre la journée mondiale des réfugiés alors que le parlement hongrois ait voté [...] d'introduire une loi visant les organisations et les personnes qui soutiennent les demandeurs d'asile, les réfugiés et les migrants}}. Selon les Nations Unies, la loi pourrait entrer en vigueur dès le mois de juillet.