France : le président de la République François Hollande intervient sur la réforme proposée des programmes scolaires de 2016

Publié le 6 mai 2015
Après les déclarations négatives de l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, sur la réforme proposée des programmes scolaires, François Hollande s'est invité dans le débat et a dit quelques mots sur ce sujet dans le domaine de compétence de Najat Vallaud-Belkacem, alors qu'il donnait un discours devant des jeunes au Conseil économique, social et environnemental.

Face aux critiques qui se font entendre, le président vient au secours de la ministre de l'Education en se déclarant défavorable à l'inertie.

J’entends le concert des immobiles, ce sont souvent les plus bruyants, ceux qui, au nom de l’intérêt général supposé, défendent leurs intérêts particuliers

— François Hollande, président de la République

Le président considère que l'apprentissage plus tôt d'une langue vivante est possible. « Pour ceux qui veulent apprendre l'allemand, ils pourront l’apprendre dès la cinquième et, s’ils le choisissent en première langue, dès le cours préparatoire » a-t-il expliqué.

Les neuf premiers vers de l’Odyssée d'Homère.

Si il considère que le grec et le latin sont des « disciplines essentielles », il leur reproche leur côté élitiste car ils « étaient le moyen d'accéder à certains établissements plutôt qu'à d'autres ».

Le président s'est également déclaré attaché à l'apprentissage de l'Histoire.

Pour la génération qui est la vôtre, il est fondamental de savoir d’où nous venons, comment s’est construit notre pays, avec quels apports successifs des mouvements d’idée, des cultures qui se sont ajoutées, des ruptures et des continuités

— François Hollande, président de la République

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