Espagne: entrevue entre le gouvernement espagnol et l'ambassadeur des États-Unis sur les écoutes téléphoniques

Publié le 29 octobre 2013 à Espagne
Le gouvernement espagnol a convoqué hier l'ambassadeur des États-Unis afin que ce dernier s'expliquât sur l'espionnage en masse de la NSA[1]. L'entrevue entre le secrétaire d'État pour l'Union Européene, Iñigo Mendes de Vigo et l'ambassadeur, James Coston, a duré une quarantaine de minutes. Mendes de Vigo a manifesté la préoccupation du gouvernement vis-à-vis de l'espionnage supposé des citoyens espagnols. Il a aussi dénoncé des pratiques « Impropres et inacceptables entre associés et pays amis. » Aussi, il a insisté sur l'importance du climat de confiance que doit régir les relations bilatérales entre les deux pays.

Siège de la NSA.

Selon le quotidien El Punt Avui, l'ambassadeur américain a essayé de minimiser l'affaire et d'en dissiper les doutes. Il répondit par sa préoccupation sur les récentes divulgations d'informations classée. En conséquence, il justifia, en filigrane et sans le dire, ce programme d'écoutes qui serait, selon lui, fondamental en ce qui concerne la protection des citoyens des États-Unis et aussi « dans la protection de ses intérêts. » Il ajouta que cela « n'est pas toute l'intelligence que les États-Unis sont capables de recueillir, mais plutôt l'intelligence dans ce qu'elle doit recueillir. »

Le gouvernement français a aussi convoqué l'ambassadeur étasunien pour les mêmes motifs. Depuis mai 2012, les services de renseignements français ont suspecté un quelconque espionnage. Les serveurs du Palais de l'Élisée furent attaqués ce mois-là entre les deux tours de l'élection présidentielle. Le piratage des ordinateurs des collaborateurs du président Sarkozy fit émettre l'hypothèse selon laquelle les services de la NSA[1] en seraient les auteurs.


Notes

Sources modifier

 
Dossier
Pour plus de détails sur ce sujet, Wikinews a établi le dossier Affaire Snowden.
Ce dossier permet de situer cet article dans son contexte.


 

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