France : espionnage de la NSA
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Publié le 21 octobre 2013
À la suite d'un espionnage massif organisé par la NSA, le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré « convoqué immédiatement l'ambassadeur des États-Unis à Paris » pour obtenir des explications. Laurent Fabius a invité John Kerry pour un entretien.
En juin dernier, Edward Snowden avait révélé le budget de $52,6 milliards affecté en 2013[1] à 16 agences d'espionnage américaines employant 107 035 personnes[2]. En conséquence, la connexion HTTPS pour les utilisateurs enregistrés sur les projets de la fondation Wikimédia a été activée pour préserver l'anonymat des utilisateurs depuis le mercredi 7 août 2013 ; la fondation préconise également d'utiliser le réseau Tor qui offre la possibilité aux usagers de renforcer leur anonymat en ligne[3]. Le Monde a récemment publié que la NSA avait effectué 70,3 millions d'enregistrements de données téléphoniques en France du 10 décembre 2012 au 8 janvier 2013[4].
À priori, l'espionnage serait utilisé pour trouver des informations sur des personnes pouvant être liées au terrorisme, mais aussi des hommes d'affaires ou politiques. La NSA aurait aussi eu accès aux adresses de messagerie wanadoo.fr et alcatel.lucent.com.
- ↑ dont 10 milliards pour la NSA en 2013
- ↑ ((en)) U.S. spy network’s successes, failures and objectives detailed in ‘black budget’ summary
- ↑ Excédé par la NSA, Wikipédia veut généraliser HTTPS et suggère TOR (MàJ)
- ↑ Comment la NSA espionne la France
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Sources
modifier- ((fr)) – Charles Carrasco et Arthur Helmbacher avec AFP, « Espionnage : quand la NSA surveillait Wanadoo ». europe1.fr, 21 octobre 2013.
- ((fr)) – AFP, « NSA: Paris demande à Washington la fin des pratiques d'interception ». tv5.org, 21 octobre 2013.
- ((fr)) – « Écoutes de la NSA : Fabius convoque l'ambassadeur américain ». lefigaro.fr, 21 octobre 2013.
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